3ème ZAP REVUE
AU CASINO THÉÂTRE DE LE LOCLE

Photos DVD 1

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Paru dans l'impartial du 09.11.2006

Le Haut revu à la sauce Zap

La revue débutera au Casino à la fin du mois de décembre. Ecrite par Vincent Kohler et mise en scène par Baptiste Adatte, elle fait la part belle aux deux villes des Montagnes. Deux sketches offerts par Naftule et Meury

   

Quand le Conseil communal du Locle rencontre celui de La Chaux-de-Fonds... Le rapprochement des deux villes et leur situation sont revus à la sauce Zap. La première est prévue le 27 décembre au Casino du Locle.
photos leuenberger

«Plus fort, René!» Les répétitions vont bon train au Zap théâtre. «Levez-vous quand vous parlez, les gens vous verront.» La troupe prend ses marques. «La pelle, pas l'appel.» Tout doit être prêt pour le mercredi 27 décembre. Ce jour-là, la «Zap Revue», troisième du genre, frappera ses trois coups au Casino du Locle. Depuis plusieurs semaines, la troupe se prépare à La Chaux-de-Fonds dans ses locaux de la rue Numa-Droz.

Des comédiens amateurs, un professionnel à l'écriture, un habitué à la mise en scène. La cuvée 2006-2007 est signée Vincent Kohler pour les textes et Baptiste Adatte. «C'est un début. Je n'ai jamais écrit de revue», explique le premier. L'idée? «Faire quelque chose de plus acide, de plus caustique. S'amuser aussi. C'est un début.» Le second renchérit: «Un pied de nez.»

«Rien ne vaut le rire pour remonter le Bilanz»

Le travail, depuis l'été, ne manque pas. A environ six semaines de la première représentation, les jours de répétition s'enchaînent. «On peaufine. Ce qui ne va pas, on coupe, dit Vincent Kohler. C'est cool de travailler comme ça.» Les comédiens sont amateurs. Pour l'humoriste, l'esprit de la revue «le veut. Et la structure est pro. Et il y a chaque fois des nouveaux».

Le spectacle est avant tout chauxo-loclois. Tous les acteurs de cette aventure viennent des deux villes du Haut. Plus de trente personnes y participent. La revue n'en aura pas moins un petit accent genevois. Pierre Naftule et Thierry Meury ont «offert deux sketches». Ils font déjà rire les spectateurs de la «Revue de Genève». Ils ont pour thème «Frigor» et «Sudoku»... «C'est grand de la part de deux professionnels», commente Vincent Kohler.

Les Montagnes neuchâteloises n'en restent pas moins le terrain favori des auteurs et des comédiens. Rapprochement des deux villes, l'émission «Nouvelle Star» ou encore l'affaire «Bilanz» seront traités à la sauce Zap. Danse - chorégraphie de Romina Stifani - et musique - la bande-son est signée Matthieu Schneider - raviront aussi les spectateurs. «En ces temps de conjoncture difficile où le politico-socialo-financier est au plus bas et que même la presse s'acharne sur nos belles Montagnes neuchâteloises, rien ne vaut le rire pour remonter le Bilanz», dit Baptiste Adatte. «Nous avons envie de faire du Locle un diamant», ajoute Vincent Kohler.

Ce dernier ne sera pas sur la scène du Casino à la fin de l'année. Il occupe celle du théâtre du même nom au bout du Léman. Pour la deuxième année consécutive, il joue dans la «Revue de Genève», 19 sketches sur 23. «Je m'éclate. C'est un autre monde, une revue professionnelle léchée. Elle laisse peu de place à l'improvisation», explique-t-il, tout en assurant que, dans le Haut, il prend aussi beaucoup de plaisir. Mais, du coup, il ne peut venir dans les Montagnes que le lundi. «Avec Baptiste, on se téléphone, on s'envoie des e-mails.» Le résultat? A déguster dès le mercredi 27 décembre. Pour prouver aussi qu'un tel spectacle a sa place dans les Montagnes neuchâteloises. /DAD

Casino, Le Locle, du 27 décembre au 20 janvier.
Réservation chez Simone Favre Tabac-Journaux, Daniel-JeanRichard 33, Le Locle; tél. 032 931 32 66

Daniel Droz

 

 

Paru dans l'impartial du 22.12.2006

«La Nouvelle Tare» est née»

Caustique, la Zap Revue mouline l'actualité régionale. Parmi les chanteurs vedettes d'une émission de télévision, «Cindy Perrinjaquet» s'illustre. A savourer dès le 27 décembre


Deux des thèmes porteurs de la Zap Revue: des employés de la voirie subissant les idées fantasques de leur chef et un policier zélé.
Photo Keystone

Dans la Zap Revue, toute ressemblance avec des faits réels est parfaiement volontaire. Et le plus souvent, on se tord les côtes de rire, ce qui est préférable que de se les briser sur une plaque de glace. Le déneigement parcimonieux des trottoirs de La Chaux-de-Fonds figure bien sûr au générique de cette édition.

La dinde avalée, il faut se précipiter au Casino du Locle, dès le mercredi 27 décembre, pour assister à cette revue d'actualité qui dégivre les zygomatiques.

Caustique, acerbe

Le metteur en scène, Baptiste Adatte, résume le spectacle en rendant hommage au dessinateur de ce journal: «C'est comme si nous mettions en scène le travail d'Elzingre». Si les comédiens sont amateurs, la structure est professionnelle. Les textes sont du Chaux-de-Fonnier Vincent Kohler, André Klopfenstein dans «La soupe est pleine», de la Radio suisse romande. Thierry Meury, parrain du Zap Théâtre, et Pierre Naftule ont également offert des sketches. «Cette année, on se veut plus caustique, plus acerbe, explique Baptiste Adatte, qui a coécrit de nombreux textes. «On traite de l'actualité locale et cantonale, mais aucun conseiller fédéral n'est raillé».

Quatorze acteurs et quatre danseuses se partagent la revue. «On essaie d'avoir des nouveaux chaque année, note Tony Fazio, qui porte le képi d'un agent de police zélé. Pour les jeunes, il n'y a pas beaucoup de possibilités de jouer dans la région». La troupe répète deux fois par semaine depuis début septembre, mais tous les soirs en décembre, week-ends compris.

Alain Margot a réalisé deux des quatre petits films qui servent d'intermèdes. «Il y a une attente du public, alors on étoffe», se réjouit le metteur en scène. La revue précédente, il y a deux ans, avait attiré près de 3000 spectateurs et le Zap théâtre compte plus de 1000 membres, y compris dans le bas du canton. «Nous voulons animer les Montagnes durant cette période. On reste à des prix corrects grâce à la Loterie romande et aux deux communes concernées».

Mieux vaut tare que jamais

La Zap Revue anticipe un jumelage entre Creys-Malville et le Crêt-du-Locle. Dans ce Tchernobyl régional, «les barres de plutonium sont au frigo, juste à côté des bières». Avec cette recommandation pour les déchets nucléaires: «Ne pas oublier que les poubelles, c'est mardi et vendredi, sinon Greenpeace fouille dedans». Le bon sens n'est jamais loin de la dérision. On savoure particulièrement «La Nouvelle Tare». Dans le jury de ce radio-crochet télévisé, on recon naît quatre anciens conseillers d'Etat. «Mieux vaut tare que jamais», dira l'un. Une candidate brille: Cindy Perrinjaquet. Sur l'air de la «rate qui se dilate», «elle triture la culture pendant que le chômeur se meurt».

A La Chaux-de-Fonds, on célèbre un responsable de la voirie inventif et dynamique: une pelle, un balai et un seul manche: l'économie est flagrante. Sur les trottoirs, les crottes ne fondent pas, paraît-il, mais amortissent parfois les chutes. Le Mondial de foot est vu côté buvette, on y évoque la disparition d'un écran géant. La neige oui, mais ce sont les contraventions qui tombent. Même le traîneau de Mike Horn, profitant des zones non déblayées, prend une truffe.

En chanson, les comptes de «Bilanz» sont bons et sur la mélodie d'«On dirait le Sud», ils osent aller jusqu'au sudoku. Une danseuse ne se déplace qu'avec des béquilles, la chorégraphe a adapté les scènes à son handicap. Au point d'en faire un avantage. Encore une belle histoire pour cette Zap Revue. /JLW

Jean-Luc Wenger

 

 

Paru dans Le Matin du 26.12.2006

Une Revue pour les Montagnes

La «Zap'Revue» attend entre 3000 et 5000 spectateurs. 

LE LOCLE (NE) La Revue de Cuche et Barbezat a de la concurrence. Signée par Vincent Kohler, la «Zap'Revue» entend bien faire rire les habitants du haut du canton, 25 décembre 2006

Le canton de Neuchâtel est menacé d'écartèlement. Des craquements se font entendre autour du plan d'économie sur les hôpitaux. Les villes du Haut sont même descendues dire leur colère au Château à la veille de Noël, pour exiger d'accueillir la Haute Ecole Arc... Dans ce contexte, la «Zap'Revue» du Locle tombe à pic: «Rien de tel que le rire pour remonter le Bilanz des Montagnes!», lance le metteur en scène Baptiste Adatte.

Il fait bien sûr allusion à la colère provoquée par le magazine économique qui a classé cette année Le Locle comme ville la moins attractive de Suisse. Cuche et Barbezat ont d'ailleurs depuis plusieurs années déserté le Casino-Théâtre loclois pour descendre à Neuchâtel...

Contributions de Pierre Naftule et Thierry Meury

Après ce départ, le Zap'Théâtre a d'autant plus persisté à monter une Revue chauxo-locloise. Sans la cantonner au registre local: l'horizon est élargi par Nelly Wenger qui se retrouve chocolat, la ministre de la Culture Sylvie Perrinjaquet, rebaptisée Cindy Perrrinjaquet en chanteuse du jeu «La Nouvelle Tare», ou Mike Horn amendé pour son traîneau mal garé dans les neiges de La Tchaux.

Outre deux sketchs offerts par Pierre Naftule et Thierry Meury, on trouve à l'écriture des autres textes l'humoriste chaux-de-fonnier Vincent Kohler («La soupe est pleine»), qui lance: «C'est tout du plaisir d'épauler ce théâtre amateur et de soutenir la tradition d'une revue dans cette région reculée et oubliée par la Télévision suisse... genevoise».

Alors, guerre des revues déclarée à l'équipe de Cuche et Barbezat dans le Bas? «Ils ont un million de francs de budget, nous 150 000 francs! Ils sont pros, nous sommes amateurs», conteste Baptiste Adatte. Reste que semi-professionnel serait plus correct. Ce qui est sûr, c'est que dès demain, la «Zap'Revue» entend bien chasser le bourdon qui menace les Montagnons!

GIOVANNI SAMMALI

 

 

Paru dans L'Impartial du 29.12.2006

Le Haut zappe caustique

Au Casino jusqu'au 20 janvier, la Zap Revue revient avec ironie sur l'année 2006. Sketches, clips vidéo et ballets endiablés s'entremêlent pour donner un ensemble plutôt réussi

Le responsable de la voirie chaux-de-fonnière et ses «mucariettes». Personne n'est épargné dans la cuvée 2006-2007 de la Zap Revue. Une cuvée à l'ironie mordante.
photo leuenberger

La Zap Revue, cuvée 2006-2007, se veut plus caustique que les précédentes. Elle l'est. Les spectateurs de la première, qui a eu lieu mercredi soir au Casino du Locle, ont pu le constater. En ces temps où les mauvaises nouvelles ont tendance à s'accumuler pour les Montagnes, rien ne vaut une bonne pinte de rire ou un gros coup de gueule pour reprendre le dessus.

La mise en scène est dynamique. Sketches, clips vidéo et ballets endiablés s'entremêlent pour donner un tout plutôt réussi. Que retenir d'un spectacle de deux heures? Des petites merveilles comme ce poème de Noël récité par une Cathy Maillard enfantine. Il laisse transpirer l'amère douceur de Vincent Kohler, auteur de nombreux textes du spectacle.

«Je la trouvais plutôt jolie Sylvie. Elle venait tout droit de Paris»

Il y aussi ces trois cantonniers qui devisent sur les saisons et se moquent de leur chef, le responsable de la voirie chaux-de-fonnière. Lequel fait figure de dindon de la farce tout au long du spectacle. Les «mucariettes», ses bouteilles de PET remplies de sable, font fureur... Davantage de fureur encore avec trois supporters éméchés qui suivent la finale du Mondial de foot. Ici, le vocabulaire se fait graveleux. Limite.

Les transitions, via des clips vidéo, sont plutôt réussies. Clips que vous ne verrez jamais à la TSR, disent les speakerines de la Zap Revue. On constatera notamment qu'à La Chaux-de-Fonds, tout est à vendre ou presque. Et, dans un registre beaucoup plus second degré, que les enfants dangereux attaquent les pittbulls. Ames sensibles s'abstenir.

Les grands moments? Les nouveaux emballages Frigor, «ce n'est pas une boîte, c'est un concept». Ce sketch, aimablement offert par la Revue de Genève, met en scène une Nelly Wenger plus vraie que nature. Quant à Jean Nouvel, il devra se contenter de toucher Miss Frigor «avec les yeux».

Point d'orgue du spectacle, «La Nouvelle Tare» nous fait découvrir le Conseil d'Etat sous un jour ironique. Armés de leurs sécateurs, outils indispensables aux coupes budgétaires, les magistrats se lancent dans la chanson. Jean Studer se prend pour Pierre Perret fredonnant «Lili»: «Je la trouvais plutôt jolie Sylvie. Elle venait tout droit de Paris, Sylvie». Sylvie? Cindy plutôt. Cindy Perrinjaquet, sur l'air de «j'ai la rate qui se dilate», avoue trouver «bandant d'être au gouvernement». Mais, ouf! «C'est décidé, je retourne à Paris».

La situation financière des deux villes du Haut est évoquée lors d'une rencontre croustillante entre les deux conseils communaux. «Vaut mieux une ville rouge avec des chiffres noirs.»

Le spectacle se termine dans la centrale thermonucléaire du Crêt-du-Locle pour une fusion finale. Le tout agrémenté de musique et dans un superbe décor. La fresque, oeuvre de Galinka Mühlestein, vaut presque à elle seule le déplacement. Une chose est sûre et l'allusion à «Bilanz» est claire: «Au Locle, on est mieux que dans le Bas, y'a pas de lac et pas de nanas, on emmerde ceux qui ne nous aiment pas».

Daniel Droz

 
 

Paru dans L'Impartial du 04.01.2007

Le toboggan et les abeilles
 
Entre toboggan et abeilles
La Zap Revue se joue devant un décor imposant: une fresque en deux parties de 15 mètres carrés chacune. Peinte par Galinka Mühlestein, elle met en évidence les conseillers communaux des villes du Haut
 

La fresque de la Zap Revue, peinte par Galinka Mühlestein, met en exergue les conseillers communaux des villes du Haut de façon originale. A gauche, les cinq représentants du Locle qui descendent en direction de l'Hôtel de ville sur le fameux toboggan «sans escalier» de la piscine. A droite, ceux de La Chaux-de-Fonds en abeilles.
photo leuenberger
 
Lors des deux précédentes éditions de la Zap Revue au Casino du Locle, «les gens avaient l'habitude de voir un fond noir sur scène, il n'y avait jamais de décor», relève Baptiste Adatte, le metteur en scène. Cette année - les représentations s'achèveront le 20 janvier -, le spectacle bénéficie d'un plus indéniable: une imposante fresque, composée de deux panneaux de 15 mètres carrés.

L'artiste chaux-de-fonnière Galinka Mühlestein, originaire de Bienne, s'est attelée à réaliser cette oeuvre d'art durant deux mois. L'idée était de peindre les conseillers communaux des deux villes du Haut. «Mais comment?», s'est interrogé Baptiste Adatte.

Après discussion, l'équipe de la Zap Revue a décidé d'illustrer la ville du Locle en revenant sur l'événement cocasse de cet été, concernant le nouveau toboggan de la piscine qui ne possédait pas d'escalier! Les cinq conseillers communaux de la Mère-Commune descendent sur ce dernier en direction de l'Hôtel de ville. Maillots de bain, brassards, bouées en forme de canard, tout y est! Sans oublier la «célèbre» boucle d'oreille à Denis de la Reussille - «le portrait qui m'a donné le plus de fil à retordre», rigole Galinka Mühlestein - et les fameuses joues rouges de Charles Häsler.

Côté chaux-de-fonnier, rien de tel qu'une ruche pour illustrer la ville. Dans des corps d'abeille, les portraits des conseillers communaux sont, là aussi, plus vrais que nature. Didier Berberat et sa traditionnelle pipe, Laurent Kurth qui essaie d'attraper un billet de 20 francs, Josette Frésard brandissant un panneau «radar», puis Pierre Hainard et Jean-Pierre Veya qui tiennent des bouteilles en PET remplies de graviers.

«Les gens restent scotchés sur leur chaise!»

Cette fresque «entre en scène» en une fraction de seconde. Cachée par deux draps noirs au début du spectacle, elle est dévoilée au public en milieu de première partie, au cours d'un sketch qui oppose les deux conseils communaux. «Elle n'est pas découverte d'entrée, pour qu'il y ait un impact, relève Baptiste Adatte. Lorsque les deux bandeaux noirs tombent, les gens sont surpris par cet effet visuel, ils ne s'y attendent pas. Ils restent scotchés sur leur chaise! Après un petit silence, ils reconnaissent les têtes.» S'ensuivent des «oh!» et des rires. «C'est le clou de la première partie.»

Une grange comme atelier

Ce «point capital» du spectacle a demandé de l'énergie à sa réalisatrice. «C'est la première fois que je peignais une fresque aussi grande. J'aime bien les défis, sourit Galinka Mühlestein. C'était une superexpérience!» Eclairée par des projecteurs dans une grange, où la température était plutôt fraîche, l'artiste ne disposait en plus que de photos tirées d'internet pour faire ressortir les caractéristiques de chaque conseiller communal... «Un pari risqué», conçoit Baptiste Adatte.

Risqué, mais réussi. Peinture à l'huile pour les visages et dispersion pour le fond. Galinka Mühlestein a fourni un travail remarquable. Cette artiste de 26 ans, qui a suivi l'Académie Maximilien de Meuron à Neuchâtel, est d'ailleurs ouverte à toute proposition. «J'aimerais bien trouver un nouveau défi!» A bon entendeur. /SBI

Sélim Biedermann
 
 
Paru dans L'Impartial du 17.01.2007
 
Une affluence record pour la «Zap Revue»
 
Le rude hiver chaux-de-fonnier et le travail de la voirie constituent un des points forts du spectacle. La «Zap Revue» 2006-2007 a trouvé son public. photo leuenberger
 
Les trois dernières représentations ont lieu cette fin de semaine au Casino du Locle. Le bilan est déjà positif pour la troupe. La barre des 3000 spectateurs devrait être franchie. Le Zap théâtre remettra ça en 2008 L'heure du bilan approche pour la «Zap Revue». Les trois dernières représentations auront lieu demain, vendredi et samedi. Jusqu'à présent, pas moins de 2300 personnes ont assisté à la cuvée 2006-2007 du spectacle. «Une plus grande affluence qu'il y a deux ans», se réjouit Baptiste Adatte, responsable du Zap théâtre. Autre sujet de satisfaction: le public est venu en grand nombre du bas du canton. «35% de plus qu'il y a deux ans», dit-il encore. Des gens en provenance des cantons du Valais et de Genève se sont aussi rendus au Casino du Locle. Entièrement conçue par des gens des Montagnes, la revue a également enchanté les autorités communales des deux villes du Haut. Le Conseil communal du Locle a in corpore a assisté à une des représentations. Les élus «aimeraient que ça continue», indique Baptiste Adatte. Ce sera chose faite en 2008, assure-t-il. Mettre sur pied une revue chaque année est impossible pour cette troupe amateur. Question de disponibilités notamment. Il s'agit aussi d'éviter «l'essoufflement». Pour ceux qui n'auraient pas goûté aux joies de la «Zap Revue», rappelons qu'elle ironise sur l'actualité neuchâteloise. Autorités cantonale et communales, voirie chaux-de-fonnière ou encore supporters de football sont brocardés amicalement. Le tout est entrecoupé par des ballets de danse moderne et des vidéoclips ravageurs. Les textes sont de Vincent Kohler et Baptiste Adatte, qui signe aussi la mise en scène. Thierry Meury et Pierre Naftule ont très aimablement collaboré à cette édition. / dad